Les industriels préfèrent délocaliser et les banques, Investisseurs privés et fonds d’investissement ne veulent pas financer l’industrie manufacturière de l’habillement.
Il nous semble que l’état a dans de telles circonstances, le devoir d’investir par l’intermédiaire de la Caisse des Dépôts et Consignations, de l’argent public dans des projets qui peuvent créer rapidement des milliers d’emplois et répondent aux exigences de rentabilité.
L’état serait gagnant, d’abord parce que le nombre de chômeurs à sa charge diminuera, la perception d’impôts et le montant des cotisations aux régimes de protection sociale augmenteront, les importations diminueront au bénéfice de notre balance commerciale, de plus des dividendes seront versées à l’organisme public de financement, propriétaire d’une part importante de l’entreprise.
Recréer 100 000 ou 200 000 emplois dans le secteur du textile et de l’habillement en 10 ou 15 ans alors que ces professions comptaient autrefois un million d’employés, ne serait ni un exploit ni un miracle économique.
Pour parvenir à cela, il faut juste disposer d’un projet sérieux et réaliste ayant fait l’objet d’une étude approfondie et surtout que le gouvernement soit déterminé à créer de l’emploi..
Francis Journot
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Exemples : Aurèlie F, 26 ans, Montreuil (93), diplômée Sciences Po, en recherche d’emploi
Sabine, styliste, Paris
Elisabeth Dumez, 50 ans, mécanicienne confection, licenciée, Troyes (Aube)