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Pourquoi devons nous réindustrialiser la France ?

 

Depuis 30 ans notre pays ne cesse de se désindustrialiser et le chômage nous coûte 100 milliards d’euros par an (655.95 milliards de francs).

Au rythme actuel, la population active du secteur privé en situation de précarité relative de 30 % aujourd’hui, pourrait encore augmenter et passer à 40 ou 50 % dans 10 ou 20 ans et les régimes de protection sociale, faute de cotisants, pourraient disparaître.                                      Pourtant, les gouvernements successifs continuent à prétendre que le secteur des services compensera les delocalisations avec la creation de millions d’emplois .  Certes les services àux personnes agées sont en plein essor et comptent parmi les rares emplois non délocalisables, mais nous ne pouvons pas raisonnablement baser notre avenir seulement sur ce type d'activité. Selon nos élus, les R & D concevront très prochainement des quantités de produits innovants issus des nouvelles technologies qui seront fabriqués en France et procureront également d’autres millions d’emplois.     Ce discours ne génère pas de solutions permettant de reconstituer notre tissu économique en pleine décomposition mais permet aux gouvernements de s’exonérer de leur impuissance à empêcher la délocalisation des industries existantes. Inopportunément, dés leur invention, les produits dits innovants, sont la plupart du temps aussitôt réalisés dans les pays à bas coûts et peut être serait il temps de comprendre que nous devons renouer avec les industries manufacturières traditionnelles dont le savoir-faire constitue un atout.

Chaque jour, des entreprises détentrices d’un savoir-faire unique disparaissent et nous nous consolons en nous convainquant que ces entreprises riches d’un passé exceptionnel étaient irrémédiablement vouées a la disparition ou à la délocalisation. .

Pourtant, parfois une redéfinition de la production et de la commercialisation appuyée par l’état et les banques, aurait suffi à sauver des entreprises employant des centaines ou des milliers de salariés.

Nous devons aujourd’hui nous rendre à l’évidence et constater que l’état ne peut seul faire diminuer le chômage, que la plupart des chefs d’entreprises délocalisent à chaque fois qu’ils le peuvent et que les institutions financières préfèrent investir dans des projets ayant peu de charges fixes et qui précisément créent peu d’emploi en France avec une préférence pour les entreprises sous traitant dans les pays à bas coûts. Par ailleurs, en ayant recours à la main d'oeuvre  des pays emergents, les investisseurs apprecient egalement l'avantage de ne pas etre confrontés à des conflits sociaux en  France qui pourraient abimer leur 'image de  marque.

Il faut que nous agissions nous même en concevant de grands projets potentiellement créateurs d’emploi et en nous mobilisant pour attirer l’attention des élus et obtenir des financements.

Après plusieurs années d’étude approfondie, nous avons soumis notre projet "chic & branché", dans le secteur du textile et de l’habillement et il sera indispensable que demain, d’autres grands projets créateurs d’emploi dans d’autres secteurs d’activité, soient conçus et autour desquels il faudra également se mobiliser.

La filière du textile habillement fut parmi les premières industries à délocaliser massivement et elle est aujourd’hui quasiment réduite à néant.

A ce titre, ce secteur est le plus emblématique du phénomène de délocalisation.

Aussi, dés que nous recréerons plusieurs milliers d’emplois dans cette activité et prouverons ainsi qu’il est possible de produire en France, cela ouvrira la voie à d’autres projets artisanaux ou industriels manufacturiers de fabrication française.Ceux-ci bénéficieront alors d’un nouveau regard sur le " made in France ".et de plus de bienveillance de la part des pouvoirs publics et des institutions financières.

Henry Sterdyniack, directeur du departement économie et mondialisation à l'Observatoire francais des conjonctures economiques (OFCE), parie sur "des relocalisations dans les vingt à trente ans", en raison de la hausse des côuts du transport notamment. D'ici là , il ne faut pas avoir pe'rdu notre savoir faire, ni notre base industrielle, previent-il.           

                                                                                                     Francis Journot

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