Les robes et autres articles que vous achetez 20 € ou 200 € dans la plupart des grandes enseignes, sont le plus souvent confectionnés en Asie, avec quelques yuans de rémunération aux ouvrières et quelques yuans pour le tissus en Chine (1 yuan = 0.10 €) ou seulement l’equivalent de quelques cents d’euros au Vietnam ou au Bangladesh.
Pour exemple, le salaire mensuel du textile au Bangladesh, vient de passer en juillet 2010, de 18 à 33 euros.
Les grandes enseignes et autres donneurs d’ordres sont entièrement responsables de ces bas niveaux de salaires et des conditions de travail proches de l’esclavage de ces ouvriers qui sont parfois des enfants.
Evidemment, ces bas coûts de travail ne profitent qu’aux donneurs d’ordres et les consommatrices paient leurs vêtements toujours le même prix qu’auparavant mais maintenant pour des vêtements jetables..
Il n’est pas rare que des robes provenant de cette région du monde n’ayant coûté guère plus, soient vendues plusieurs centaines d’euros dans des boutiques prétendues haut de gamme ou luxe, avec une marge bénéficiaire abusive http://www.marianne2.fr/SlovarMarianne/Mondialisation-Le-luxe-vitrine-du-made-in-France-fabrique-ailleurs_a349.html
Nous pensons que le positionnement d’une marque est d’abord déterminé par le soin apporté à la qualité de fabrication.
Un travail de création de qualité est indispensable, mais ne saurait seul, légitimer un produit en segment luxe ou haut de gamme lorsque le niveau de qualité de fabrication est médiocre.
Francis Journot
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Sabine, styliste, Paris
Elisabeth Dumez, 50 ans, mécanicienne confection, licenciée, Troyes (Aube)