Si Xi Jinping pourrait accepter un jour une enquête mais les preuves auront été déjà effacées
Sûr de son pouvoir, le Parti communiste chinois promet des représailles économiques aux pays qui l’enjoignent de s’expliquer à propos de la gestion de la crise du Covid19. Ainsi, l’Australie a été menacée de boycott dès qu’elle a réclamé une enquête internationale et ses exportations de bœufs vers la Chine sont maintenant restreintes. Il n’est pas impossible que Xi Jinping accepte un jour une enquête mais on peut aussi présumer que le ménage sera fait. Déjà, plusieurs dizaines de médecins, journalistes, avocats ou militants ont été déplacés ou arrêtés et dans un article du South China Morning Post du 20 mars 2020, la journaliste Joséphine Ma expliquait que les documents gouvernementaux confidentiels qu’elle a consulté ont probablement été antidatés après que les autorités sanitaires aient testé des échantillons prélevés sur des patients suspects et qu’il est possible que les données ne soient pas complètes. Il est par ailleurs, également permis de douter de l’objectivité de l’OMS depuis que son directeur, l’éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus a tenu des propos dithyrambiques à l’égard de la gestion de l’épidémie en Chine et reconnu trop tardivement le caractère hautement contagieux du virus.